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Si le film de Jean Pierre Jeunent touche à la grâce, la musique de Yann Tiersen y est sans doute pour beaucoup.

Dès le générique d'introduction, la musique transporte le spectateur. Puis, tour à tour entrainante et mélancolique, la musique laisse - malgré et contre tous les évennements - toujours transparaître une certaine joie de vivre. On sort du film tout simplement heureux et envouté.

Piano, accordéon, violon, ou boîte à musique, s'entremèlent et saisissent le spectateur, le guidant tout au long du film, expression de la sensibilité d'Amélie. Bonté, sympathie, compassion, vengeance, mépris, aversion, amour, affection, s'enchainnent et se combinent dans cette valse de sentiments, hymne à la vie.

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